Bullet journal

Bullet journal: mes indispensables

Je reviens aujourd’hui avec un article à propos de bullet journal. Quatre mois plus tard c’est toujours l’amour fou entre mon bujo et moi. J’apprends au fur et à mesure, je trouve mes repères pour l’intégrer à mon timing quotidien, je teste de nouvelles pages, de nouveaux feutres,…il est temps à présent de partager mes coups de coeurs relatifs aux outils utilisés et qui me conviennent.

J’ai entamé mon bullet journal avec un strict minimum. On peut d’ailleurs le lire partout, pour démarrer: un carnet, un stylo et un crayon suffisent. J’ai envie de répondre oui et non à cette affirmation. Oui si l’objectif est de tenir un bullet journal fonctionnel. Carrément non si l’on perçoit une petite ambition, aussi minime soit-elle, d’utiliser le bujo comme vecteur de notre créativité. Si les photos de Pinterest et autres comptes Instagram vous inspirent, il vous sera difficile d’arriver à un résultat qui s’en approche avec un stylo et un crayon.

Assez rapidement, le stylo m’a donc semblé un peu désuet pour entamer un bullet journal digne de mes aspirations les plus folles. (Et oui, pour rappel, je pensais être tout sauf créative mais le bullet journal a du toucher quelque chose en moi, et je me suis dit pourquoi pas moi! Alors pourquoi pas vous?)

Mais voilà, je me suis trouvée face à l’éternel problème de ma vie d’expat, où trouver les outils préconisés sur d’autres blogs, à Doha? Mission presque impossible. J’ai donc chargé mon mari qui a la chance de voyager un peu partout dans le monde de mener l’enquête. Trois jours plus tard, il me faisait découvrir en vidéo conférence à quelques pas de Central Park le paradis des bujo-maker j’ai nommé… Michaels! Il est revenu avec un sac rempli de feutres, stickers, tampons et autres masking tapes et l’envie de tester tout ça a donné la première impulsion.

Voici donc les outils qui me sont devenus complètement indispensables après 4 mois d’utilisation presque quotidienne du bullet journal.

1.Le carnet: plus jamais sans mon Leuchttrum 1917

En 75 pages déjà noircies, ce carnet ne m’a pas déçue. Peu importe le type de feutres utilisé voir même la peinture, les pages ne transpercent jamais et ne se gondolent pas.

J’ai choisi le modèle pointillé. Quand on débute, les lignes ou carrés peuvent cadenasser un peu la créativité et les pages blanche peuvent angoisser quand on ne sait pas par où commencer. Les pointillés offrent un compromis parfait en fournissant des repères discrets. L’atout principal étant de ne jamais devoir utiliser de règle pour tracer cadres et autres formes.

Les 245 pages sont numérotées et un tableau d’index est imprimé sur les trois premières pages. Trois ne me paraissait pas suffisant au départ mais je n’ai pas encore fini la première, j’ai donc un peu de marge.

Pour avoir testé le format plus petit, l’A5 me convient parfaitement, ni trop petit ni trop grand, ce format ne sera pas décourageant pour entamer vos pérégrinations de bujoteur.

2. Pour l’écriture et le dessin: les feutres Faber-castell

J’avoue ne pas avoir testé beaucoup d’autres marques de feutres car ceux-ci ont rencontré toutes mes attentes. Ils sont déclinés en plusieurs pochettes de différentes tailles et de différentes couleurs.

font-b-faber-b-font-font-b-castell-b-font-font-b-pen-b-fontPour l’écriture courante j’utilise le noir taille S ou F et pour les titres j’utilise le plus souvent la pointe brush. Quant aux dessins, je les réalise bien sûr au crayon d’abord et je repasse ensuite avec des pointes plus ou moins épaisses. La pochette de 8 feutres noirs apporte une belle nuance au niveau des épaisseurs. Elle existe aussi en 4 feutres (S,F,M et B).

Notez bien qu’en utilisant une gomme pour masquer les dessins préalables réalisés au crayon, la teinte noire de votre feutre va s’atténuer et tirer un peu plus vers le gris foncé. Ca ne me dérange pas, j’y trouve un attrait esthétique. Notez également que les feutres ne coulent pas quand on utilise un pinceaux humide par dessus.

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J’utilise également la pochette Sépia, elle a l’avantage de proposer 4 couleurs qui se marient parfaitement si on vise un effet un peu vieilli dans les tons marrons, gris et orangés. pitt-pen-group-1

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3. Pour la touche colorée: des crayons

Pour apporter une touche de couleur (même si je choisis régulièrement la sobriété du noir et blanc), je préfère les crayons aux feutres. J’en ai testé pas mal et voici mes préférés.

  • pour l’effet coloriage classique, je suis fan de la gamme Stabilo. Epais et très agréables à manier, ils ne laissent aucune trace pour un coloriage très uniforme stabilo-trio-etui-de-15-cra
  • pour l’effet aquarelle, les crayons aquarellables Faber-Castell sont définitivement ma révélation de ce mois (trouvés au Carrefour de Doha pour une douzaine d’euros): j’humidifie la partie coloriée à l’aide d’un pinceau et c’est magique, la surface se transforme en peinture aquarelle. Je n’ai jamais utilisé de peinture aquarelle auparavant donc je manque un peu de technique mais le principe est génial. On a besoin de très peu d’eau et c’est aussi très rapide à utiliser. La peinture sèche très vite.

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  • Effet métallique: j’utilise également très souvent un ensemble de crayons aux couleurs métallisées.

Il m’arrive d’écrire au feutre doré ou argenté mais la marque pour enfant Djeco est la seule à m’avoir convaincue. Les autres marques coulent ou laissent des traces sur les pages en vis-à-vis.

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4. Pour la déco: le wachi-tape

En fonction du thème de mes pages, les différents wachi-tape apportent une touche déco  que j’aime particulièrement. (Je viens d’apprendre que Masking tape est en fait seulement une marque de wachi-tape, mot générique à utiliser pour ces papiers adhésifs décoratifs).

Soit je les achète par lots, soit j’essaie de les assortir pour garder une certaine cohérence sur une même double page. J’aime particulièrement cet ensemble de wachi-tapes en tissu liberty et pois. Outre les motifs qui me plaisent, leur aspect tissu donnent un joli relief dans la décoration d’une pages.

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J’utilise surtout la marque Recollections ou Heidi Swap. Je n’en ai pas beaucoup car je n’en ai jamais vu à Doha. Partout où j’irai j’essayerai d’en trouver. Sans en abuser ils apportent une vraie plus-value aux pages.

Je les utilise pour réaliser un cadre, pour séparer les jours de la semaine ou pour mettre en évidence un mot, une citation. Je me sers des chutes de wahi-tape pour créer des puces dans mes listes.

J’ai un lot très sympa de motifs or et argents, j’aime beaucoup les marier avec un écriture noir sans aucune autre couleur ajoutée. J’ai pas mal utilisé ces associations en décembre pour le rendu festif.

Pour la déco, j’utilise aussi quelques stickers mais plus je progresse en dessin et moins ils me sont indispensables.

Voilà pour mon best of outils. Le sac de chez Michaels contient encore quelques trésors inexplorés: une plume à plusieurs embouts et de l’encre pour le lettering, des brushpens de toutes les couleurs (mais j’avoue rester un peu calée sur le noir et le sepia). Il y a aussi toute une série de tampons avec des jolies phrases ou mots anglais. J’essaie plutôt de les reproduire car je ne possède pas l’encre adéquate. Pour l’instant, mes feutres, crayons et wachi-tape me suffisent amplement.

** N’hésitez pas à partager vos outils en commentaires, je rentre bientôt quelques jours en Belgique, l’occasion de me réapprovisionner! ** 

 

 

 

 

 

37 réflexions au sujet de « Bullet journal: mes indispensables »

    1. Au départ je n’avais aucune inspiration à l’esprit, je me sers de Pinterest, je mets de côté des pages et idées d’autres et dans un premier temps je reproduisais. Avec le temps je prends quelques libertés mais l’inspiration vient avec la pratique, il ne faut pas hésiter à se lancer avec des modèles à l’appui, tu pourras te surprendre toi même!

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  1. Personnellement je n’aime pas trop mettre de décoration. J’ai besoin d’un bujo fonctionnel sans trop de fioritures. Je réserve les masking tape au scrapbooking. Question de goût. Par contre j’aime mettre de la couleur (code couleur priorités ) donc j’ai des feutres. Sinon j’ai essayé le carnet quadrillé et les lignes bof bof. J’ai investi dans un leuchttrum quadrillé pour le Bujo d’écriture qui sert aussi de bujo lecture au final lol. C’est toi qui me l’avais conseillé (il ne sert pas pour ma saga j’avais déjà un classeur c’est plus fonctionnel ). Et la je viens d’acheter un leuchttrum pointillé on verra.

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    1. La déco pour la déco n’apporte rien, et dans ce cas un bujo minimaliste est beaucoup plus efficace. Pour ma part le bujo a été l’occasion de renouer avec des sensations qui remontaient à l’enfance: dessiner, gribouiller, colorier.
      J’espère que le leuchttrum pointillé rencontrera tes attentes. Pour l’écriture j’ai abandonné l’idée du carnet car en effet, ce n’est pas fonctionnel, j’ai besoin de pouvoir ajouter des pages, d’y revenir et le classeur sera plus adapté.
      Tiens je me demandais, tu utilises un logiciel d’écriture? Vu l’étendue de ton projet ce n’est pas évident avec un traitement de texte classique..
      Bonne soirée!

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      1. Je suis d’accord avec toi, si le but de décorer c’est d’enrichir sa vie (le dessin est très enrichissant et c’est un art très agréable à pratiquer ) cela vaut le coup.
        Disons que le carnet pour l’écriture, peut être une bonne chose pour ceux qui ont tendance à tout mettre à droite à gauche et à perdre leur papier (un post-it peut vite terminer à la poubelle). Après le carnet pour noter les idées lorsque l’on est en déplacement, boulot, école etc, c’est pratique justement on ne va pas perdre le carnet comme une feuille volante.
        Je te comprends, un classeur c’est vraiment pratique, pour ma part j’ai investi dans un classeur épais (premier prix je crois d’ailleurs le prix ne compte pas vu que je l’ai décoré ) et dans des intercalaires pour séparer mes parties.
        Je n’utilise que Openoffice. Juste le traitement de texte (un dossier spécial pour chaque roman et une clé usb / et le cloud et aussi envoie de mes dossiers sur des adresses mails je suis un peu parano lol ). Sinon je ne me sers de rien d’autre que du papier pour planifier et de l’ordinateur pour taper mon roman. ^^

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  2. Oui je suis la première surprise, c’est en se lançant que l’inspiration suit et puis aujourd’hui avec internet les idées foisonnent et ça donne des mix d’un peu tout. Il y a une grande communauté de passionnés de bullet journal notamment sur Instagram alors ça booste la créativité.

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  3. J’ai eu un bujo très simple pendant des années (bien avant que je sache qu’un jour ça porterait un nom). Ça me convenait, mais j’ai commencé à avoir moins de temps pour bien m’organiser à l’automne 2016. J’ai décidé de tester une nouvelle méthode : l’agenda un jour/une page de Moleskine. Ça me donne une base pour mes rendez-vous et mes listes quotidiennes. À date, j’aime bien!

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  4. C’est une super idée, ça donne envie d’en commencer un mais je ne suis pas sure que le résultat sera aussi classe que le tien. Je vais me lancer, merci d’avoir partagé. A bientôt !

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    1. Si tu débutes sans attentes de rendu mais juste pour le plaisir tu seras certainement surprise du résultat! Je trouvais tout ce que je faisais moche au début et quand j’ai mis ces petites phrases de coté ca a été libérateur finalement, belle soirée a toi

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  5. Quel progrès ! et j’apprécie tes conseils pour le matos. Mes feutres sont moins pro et mon bullet moins graphique et plus coloré. N’empêche que ça motive à garder un cap (rédaction blog/écriture/cours d’anglais/expo à voir/séances de sport à respecter) et maintenant on a le droit a des photos de famille ? 🙂

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    1. Oui plus que l’aspect esthétique c’est vraiment ça, garder un cap à propos de tous les petits projets à mener, en ce moment par exemple je l’ai laissé à Doha et me voilà toute désorganisée depuis 10 jours 😀 plus rien n’avance, je suis bujo dépendante.

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  6. Waou, j’adore ton bujo! J’ai moi-même commencé le mien il y a peu de temps et je suis toujours très heureuse de découvrir des blogueuses qui présente le leur! Sinon, je me demandais si le fait d’aquareller certaines des pages ne faisait pas un effet « papier gondolé »? Personnellement j’ai essayé mais comme il ne s’agit que de papier normal (c’est à dire assez fin), le résultat était un peu dégueu…

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    1. Hello Paumilie! Et bien je t’avoue que je ne mets pas plein d’eau non plus et c’est ça qui est pratique avec les crayons aquarellables, ça demande un minimum d’eau et ça ne fait pas l’effet cracra gondolé, j’en mets aussi par petites touches et pas sur toute une page. Le papier y est sans doute pour qqchose, il est plutôt épais celui du Leuchtrrum 1917! Je vais aller voir chez toi aussi, ça me plaît toujours de découvrir d’autres bujo 😊 à bientôt

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  7. Je commence tout juste mon bullet journal, après moulte réflexion, car ça me paraissait compliqué en préparation du journal en lui-même… mais j’ai la motivation, même si à La Réunion, nous sommes limités en article de papeterie…
    Ton article est complet sur le nécessaire à avoir et m’a beaucoup plu.
    A bientôt

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  8. Merci beaucoup pour cette article , c’est très intéressant et bien expliqué , vraiment bravo continuez , j’ai créé un blog ou je présentais des dessins et je m’intéresse au bullet Journal car je trouve ça très artistique aussi .
    Donc bravo c’est super ! continu !

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    1. Bonjour et bienvenue sur le blog! Ravie que l’article t’ait plu, le bullet journal c’est vraiment le côté artistique sans le complexe du « je ne suis pas doué en dessin » je trouve 🙂 Je vais aller voir tes dessins, belle journée

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